D.B : Tu as déjà dû interrompre un concert?
K.M : «Oui, aux Francofolies de Montréal. On a dû arrêter à cause d'une bagarre: un mec a explosé une bouteille sur la tête d'un autre. Mais c'est ça le hip-hop, tu ne contrôles pas qui vient te voir. Il y a toujours une minorité de cons qui foutent la merde.»
D.B : Le meilleur concert que tu aies vu?
K.M : «Ce n'est pas du rap. En fait, ce sont les Red Hot Chili Peppers à Paris, l'année dernière. C'était parfait, musicalement parlant. Et puis la façon dont ils terminent le show...Il y avait un tel rythme. C'était vraiment hallucinant!»
D.B : Tu as certaines exigences quand tu viens dans une ville pour te produire?
K.M : «La seule chose sur laquelle je ne déroge pas, c'est la sécurité. Tout doit être sécurisé, partout où je passe, dans la salle, dans le backstage... Ce sont des exigences d'affaires. Avec tout le business que j'ai à côté, je ne veux prendre aucun risque. Si je me retrouve dans une embrouille et que je suis à l'hôpital pour deux mois, c'est dur pour les affaires. En fait, c'est impensable. Aujourd'hui, j'ai donc 3 ou 4 gardes du corps et en Russie, ça peut aller jusqu'à 10, 12.»