D.B : Tu as un rituel avant de monter sur scène?
K.M : «Non.»
D.B : Y a-t-il un effet scénique que tu souhaiterais réaliser?
K.M : «J'aime beaucoup la pyrotechnique. Mais dans les concerts de hip-hop, c'est un peu plus chaud: la clientèle est plus jeune, il faut prévoir les pompiers... Mais ça me tente bien.»
D.B : Quelle est la chanson la plus jouissive à faire sur scène?
K.M : « Simple vie. Elle est très intéressante à faire sur scène. Quand j'ai écrit ce titre, je n'étais pas sûr de le mettre sur l'album. Ce que je disais me correspondait, mais pas la manière de le faire: avec seulement une guitare, ça s'inscrivait plus dans la chanson que dans le rap. Finalement, je l'ai mise telle quelle. Et sur scène, on retrouve cet état d'esprit: on est plus proche de la chanson. Et de temps en temps, aller chercher une influence qui n'est pas la mienne, déborder un peu sur la soul ou autre, ça amplifie le hip-hop. Mais pour moi, le rap reste essentiel.»